Opération Eclipse, Pierre-André Truffer
Edition Slatkine, 2024
La plus grande attaque terroriste de l’Histoire, roman historique
Au début des années 1970, la guerre froide régit le fonctionnement du monde. Le bloc de l’Ouest, dirigé par les Etats-Unis et celui de l’Est, dominé par l’URSS s’affrontent. L’URSS maintient une dictature communiste stricte sur tous les pays qu’elle domine. Parmi ceux-ci, la Roumanie essaie de nouer des relations particulières avec l’Occident. Il a besoin de la technologie occidentale. Le dictateur roumain Nicolae Ceausescu a refusé notamment de participer à l’invasion de la Tchécoslovaquie en 1968 par les troupes du pacte de Varsovie. Il a reçu en visite officielle du président américain Richard Nixon. Un traité commercial accordant des avantages économiques importants à la Roumanie a été signé. Malheureusement, le Congrès américain refuse de ratifier le traité. Nicolae Ceausescu se sent humilié et veut se venger des Américains.
Il décide de monter l’Opération Eclipse. Ce scénario incroyable consiste à prendre en otage la mission spatiale Apollo 17. Les dirigeants des services spéciaux roumains sont atterrés, ils n’ont pas les capacités techniques pour réaliser ce projet fou. La Russie, la Chine et la Corée du Nord vont les aider discrètement.
La mission Apollo 17 est composée d’un équipage de trois hommes : Eugène Cernan, Jack Schmitt et Ron Evans. C’est la dernière mission lunaire avant l’arrêt du projet Apollo. Surpris, les Américains ne tardent pas à réagir. Ils comprennent que les Roumains n’ont pas pu réaliser seuls cette manipulation. Ils s’adressent aux Soviétiques et aux Chinois. La situation devient dramatique, une guerre mondiale peut se déclencher à tout moment.
L’histoire est vraiment passionnante. On retrouve des personnages historiques et d’autres inconnus. On retourne dans les années 1970, la réalité historique est parfaitement reconstituée. Les éléments techniques sont crédibles. Nous allons vivre avec les astronautes sur la Lune et aussi suivre les assauts des comploteurs.
Recension Régis Micheloud
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