Jacques-Marcel Favre
Savoyard au sang limougeot, je suis né le 17 février 1964 dans une petite commune française frontalière avec l’Italie, répondant au nom de Modane.
« Etoiles des neiges, mon coeur amoureux… »
Simon et les Modanais, pour la séquence nostalgie.
Expatrié en Suisse depuis l’année 2002, j’y exerce la profession de jardinier après une reconversion professionnelle. L’art d’une manière générale, m’a toujours attiré.
Pour moi, la création, offrir du rêve comme de la réflexion profonde entre photographie et écriture, est une source permanente de bien-être.
Avec la photographie, j’aime révéler la beauté secrète des choses que l’on dit « simples », aidé sans doute d’un regard empreint des séquelles de ma surdité.
Avec l’écriture, j’aime amener le lecteur à l’évasion, aux réflexions qui interrogent mais aussi à l’émotion, grave et profonde.
Quand la poésie redevient langage… Honorer dès lors cet art de son sens premier en y délivrant un message entre couleurs subtiles ou engagées comme un choix qui m’aspire et qui conforte mon plaisir d’écrire.
Pour moi la poésie aujourd’hui se doit d’être évolutive. D’être plus proche de son lecteur. C’est un peu comme une bible devant s’adapter au monde dans lequel elle prend page.
Douloureux sujet que le Sida infantile, lâche et méconnu. Mettre des vers sur la mort d’un enfant est une chose difficile, tant ils se doivent d’être justes.
« C’est une rencontre dans les années 90 avec le Professeur Dominique Peyramond, grand homme et éminence du corps médical, qui ayant exercé en pédiatrie sur le continent africain, m’a sensibilisé à cette effroyable épidémie.
Devant tant de silence encore de nos jours. Devant un combat aux inégalités flagrantes, devant un combat qui n’a jamais baissé les armes, j’ai écrit une quadrilogie consacrée à ce terrible fléau.
Une quadrilogie dont je suis fier puisque chacun de ses volets s’est vu gratifié d’une parution dans différentes anthologies dont celles d’Europoésie-UNICEF et du prix international Arthur Rimbaud.
Pour moi, l’écriture comme la photographie sont l’expression même de nos valeurs et de nos sens, ce sont en quelque sorte le reflet de mon âme.
Aujourd’hui je suis fier de vous présenter mon Hirondelle sans bagage. Recueil de poésies, illustré avec mes propres photographies devenues complices et amantes, je signe avec lui ma 1 ère sortie littéraire sous l’égide de la maison d’édition « Jets d’Encre ».
Aux couleurs actuelles, les thèmes évoqués en deviendront alors les chapitres.
« Prisonnière d’un SIDA déclaré, l’hirondelle de Kinshasa ne viendra pas. Délivrée d’un hiver bien trop long, l’hirondelle tant attendue ne s’envolera plus. » Élise (2002-2014).
Au regard des souffrances de « mon hirondelle ». Devant ce combat qui n’a jamais baissé les armes, l’intégralité de mes bénéfices d’auteur sera reversé à la « Lola Children’s Home » à Mekele en Ethiopie, via l’association des « Amis des enfants du Monde. »
Côté lecture je dois dire que j’ai une préférence pour les livres d’images de notre monde comme les récits d’aventure ainsi que les bandes dessinées. Les récits polaires sont cependant mes préférés. Deux d’entre eux ont particulièrement touché ma sensibilité: l’exploit de Roald Amundsen atteignant le pôle sud et la tragédie de l’endurance.
Côté pile j’aime beaucoup Hugo et Maupassant, Camus et Yourcenar.
Côté face les rebelles, Rimbaud, Verlaine, Genêt et Fabien auxquels je m’identifie quelque part. Plus proche de nous, la poésie de Fabrice Melquiot et ses écrits comme une référence. Normal puisque Fabrice était un voisin de quartier lorsque nous habitions tous deux le Pâquier à Modane.
Sinon j’aime beaucoup la musique (disco ou à texte) des années 70 et 80 et son cinéma francophone, italien et américain.
Côté loisirs… Suis un fan de puzzle… Les très grands… Et puis j’adore les randonnées et la baignade extrême que je pratique assidûment. C’est d’ailleurs lors d’une baignade qu’un jour plongé dans l’eau glacée du lac Lioson j’ai eu l’envie d’écrire, « la Force » en hommage à nos montagnes.
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L’auteur réside en Suisse depuis 2002 et vit sur la commune de Martigny
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Hirondelle sans bagage, Jets d’Encre 2025
(extrait du recueil)
Avec ses thèmes regroupés sous forme de chapitres, ceux-ci se veulent actuels pour une poésie « évolutive » plus proche de son lecteur, un peu comme une bible en osmose avec son temps.
Élise était une enfant (extrait)
Un jour j’ai rencontré son histoire, l’histoire d’un destin tragique et bouleversant.
Fauchée par le SIDA à l’âge de 12 ans, elle est morte à Kinshasa en 2014.
Quand l’ignoble épouse l’innocence, j’ai écris en sa mémoire : Élise, l’innocence assassinée.
En sa mémoire aussi l’intégralité de mes bénéfices d’auteur sera reversée à la Lola Children’s home de Mekele en Ethiopie.
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