Née en 1944 à Scuol, en Engadine, Leta Semadeni a étudié les langues à l’université de Zurich. Elle écrit essentiellement de la poésie, en romanche et en allemand, qu’elle traduit elle-même d’une langue dans l’autre. Son œuvre a été couronnée par le Prix de littérature du canton des Grisons en 2011 et le Prix de la fondation Schiller suisse la même année, enfin par le Grand Prix suisse de littérature en 2023 – le plus prestigieux des prix suisses.

L’auteure grisonne a travaillé comme enseignante; séjours de travail en Amérique latine, à Paris, Berlin, New York. Vit et exerce le métier d’écrivaine indépendante à Lavin (GR) depuis 2005.

Tamangur, son premier roman, lui a valu le Prix suisse de littérature en 2016. Le Grand fleuve Amour son deuxième roman. Ce texte nous rappelle qu’elle est bel et bien poétesse. En 105 miniatures, d’une page tout au plus, elle nous raconte le grand amour de la vie d’Olga.

Bibliographie

Le Grand fleuve Amour, édition française,  Zulma 2025.  À chaque page, ce texte nous rappelle qu’elle est bel et bien poétesse. En 105 miniatures, d’une page tout au plus, elle nous raconte le grand amour de la vie d’Olga.

Désormais vieille femme, protégée de la solitude par son amitié avec Elsa, Olga se souvient le grand amour qu’elle a vécu avec Radu. C’est un amour de voyages, de silences, de tendresse et d’absences. Olga et Radu se rencontrent à Quito. Elle est dessinatrice botanique, lui fait des films. Ils s’étaient croisés des années avant, lorsque Olga était lycéenne et que Radu avait fait une conférence sur le tigre du fleuve Amour. Entre eux, commence une vie commune douce-amère, puisque Radu est toujours sur le départ pour tourner un nouveau film. Le claquement de la porte déchire le coeur d’Olga. Leurs voyages dans des endroits très reculés sont leur bonheur.

Tamangur, éditions française, Slatkine 2019, romand dans lequel une fillette vit seule avec sa grand-mère dans un village de montagne, abandonnée par ses parents après avoir causé accidentellement la mort de son petit frère.

Antonella Francini, 2025